Mis à jour le 22 mai 2022 par Christophe Deneulin
Il fait beau, les journées rallongent et on commence les apéros et les barbecues…Oui ça sent le printemps ! La mer se réchauffe doucement et bien évidemment tout le monde a envie de surfer…Et là, il est assez facile de faire la différence avec le « surfeur à l’année » et le « surfeur estivant » ou « saisonnier ».
L’hiver a été fructueux : beaucoup de neige, et donc beaucoup de snowboard ! On a bien mangé, bien bu et pris un peu de poids (normal me direz-vous). Pour ce qui est du surf, une pause s’est imposée. En effet, pourquoi faire du surf lorsqu’on peut aller à la montagne ? De plus l’eau est froide, l’air aussi donc pas vraiment envie de mettre la tête dans l’eau…
Et donc comme tous les hivers, on a pu observer que la population surf a NETTEMENT diminué. Malgré les avancées technologiques des combinaisons ces dernières années, il semblerait encore d’actualité que beaucoup de surfeurs ne mettent pas un pied dans l’eau durant l’hiver. Et pour les mecs comme moi, c’est le bonheur ! En effet, qui va se plaindre d’avoir un line up désert ?
Bon après, bien entendu, c’est des vagues d’hiver, plus physiques, plus puissantes. Les sessions sont plus courtes et il faut être stratège avec les journées qui sont courtes. Alors quand la température de l’eau se met à augmenter, que les journées rallongent, et qu’on se fait des sessions avec de petites vagues bien sympas, on est content. Mais cela a un prix : le retour de l’affluence à l’eau !
Et sur la côte ouest, on peut observer cela dès Pâques. Le surfeur estivant a un petit quelque chose de différent que je ne saurai reconnaître : 5 planches sur le toit de la voiture, aller au spot en tongs- combi, ou encore taxer tout le monde…Sans parler du retour en fanfare à l’eau de la NSP, dont les initiales se traduisent généralement par « ne sais pas surfer » chez le surfeur à l’année 🙂 De plus le surfeur estivant a faim : il vient généralement de loin, on peut observer cela par la multitude des plaques d’immatriculation présentes. Et donc lorsqu’il vient pour quelques jours, il est à l’eau tout le temps, car il faut bien rentabiliser le trip !
Ainsi, par une belle journée de dimanche en Avril, attendez-vous à une lutte fratricide sur les spots pour chaque vague ! Et si vous êtes maso sur les bords, fréquentez des spots Ô combien réputé afin d’avoir des centaines de personnes à l’eau avec vous. La Sud à Hossegor, la Grande plage à Biarritz ou encore la côte des Basques, sont bien entendu des spots qu’il faut mettre sur liste rouge dorénavant !
Oui bien sur on exagère ! Mais il faut avouer que le retour du printemps pour les surfeurs « à l’année », sonne un peu comme la fin de la tournée en solitaire et le début du super G Slalom, où chaque session qui se termine sans pet ou choc avec un « surfeur estivant » demeure une journée à marquer dans les mémoires ;).
Certains diront que je suis mauvaise langue, mais bien entendu il faut prendre cela au second degré (même s’il y a beaucoup de vrai 🙂 ). Le plus important pour éviter tout débordement est encore l’état d’esprit et l’envie de prendre du plaisir, même si on sait qu’on aura moins de vagues quand hiver ! On se rattrapera sur l’apéro !