Mis à jour le 22 mai 2022 par Christophe Deneulin
Avez-vous déjà entendu parler de surf de rivière sur l’Eisbach à Munich ? Cette rivière offre une vague artificielle très prisée des surfeurs allemands. Et bien j’ai testé pour vous le surf à Munich !
J’étais tranquillement chez moi et je me suis rappelé qu’il y avait l’Oktober Fest à Munich. Ayant des amis là-bas qui m’ont proposé de les rejoindre, je me suis empressé de partir après avoir trouvé des covoitureurs.
Je connaissais déjà Munich, pour y avoir été deux fois, et j’avais déjà donc vu cette vague en plein cœur de l’Englisher Garten, sur la rivière Eisbach, mais à chaque fois je n’avais pas ma planche avec moi. Cette fois donc je profitais de l’occasion pour faire du surf à Munich !
Il faut dire néanmoins que j’y étais allé surtout pour l’Oktober Fest, cette fête mythique où on boit des bières et où on chante sous des tentes géantes ! Si vous n’avez jamais fait, je vous conseille vivement !
J’y suis donc allé un dimanche matin froid et humide, et à vrai dire, je n’étais pas vraiment dans mon assiette. J’avais bu 5 litres de bières la veille et j’avais été malade dans la nuit, mais bon, j’avais ramené ma planche de France jusqu’à Munich sur le toit de ma voiture donc pas question de se débiner : il fallait essayer le surf à Munich !
Et la suite me prouva que c’était une mauvaise idée ! Déjà pour se lancer dans la vague, j’étais perdu, il y a une technique à adopter. Heureusement les surfeurs allemands m’ont expliqué comment tenir la planche (main gauche !) mais la première fois la planche est parti sans moi et j’ai bien faire rire la foule (toujours présente ici) et mon pote Alex qui prenait les photos et les vidéos. La deuxième fois je me lance donc, et la sensation est assez spéciale. C’est plutôt comme un flow rider, il faut pomper pour rester sur la vague. Je n’avais donc aucun repère, et l’alcool n’aidait pas vraiment non plus ! Le surf à Munich, ce n’est pas une partie de plaisir…
Je suis donc tombé en quelques secondes, et là je me suis mis un petit flip, car le courant est super fort, et même si le niveau de l’eau est bas, il faut s’accroche au muret comme un chien pour sortir ! Sortir par la droite est plus facile car il n’y a pas de courant, mais c’est chiant lorsque vous êtes regular après pour rentrer dans la vague.
J’ai retenté quelques fois, sans grands succès. Le surf à Munich en rivière ce n’est pas vraiment mon domaine ! Et puis le drame : en tombant, la planche tape le muret et je fais plusieurs pets. Les gars m’annoncent alors que c’est normal ici, et qu’à chaque session ils doivent réparer leur board. Quand je vois leur nose plein de dings je comprends alors.
Surf in Munich in the Eisbach from chris_on_the_beach on Vimeo.
Ils me révèlent aussi qu’il y a une autre vague 500 mètres plus bas, plus facile à surfer et moins dangereuse, et que je devrai aller là-bas. Mais l’alcool en moi me dit que même sur celle-là je ne vais guère faire grand-chose aujourd’hui…
Et puis avec un gentil 10°, après avoir enlevé la combinaison, il est clair pour moi que je ne la remettrai pas et que le surf àMunich dans l’Eisbach se fera une prochaine fois, moins alcoolisé et avec une planche pourrave, ou une Bic.
Mais je suis allé voir par curiosité et la seconde vague parait en effet beaucoup plus facile à surfer. C’est la vague des débutants, sponsorisé par Bic et pleine de kids. Je vous conseille donc de commencer par là si vous venez dans le coin, car il y a des rochers dans l’Eisbach, et apparemment les accidents sont monnaie courante. Donc si j’y retourne je prends un casque.
Il faut n’empêche admettre que les mecs là-bas ont un sacré niveau : turns, 360°, air reverse ! Même les kids font le show, et je me dis que ce truc est un bon entrainement pour travailler ses manœuvres. Les mecs sont supers cools de plus et même si cette session surf à Munich dans l’Eisbach s’est révélé être un échec, j’ai bien rigolé et je reviendrai pour sûr !